PRISE EN CHARGE DES PATIENTS POUR LA REPRISE AU 11 MAI

PRISE EN CHARGE DES PATIENTS POUR LA REPRISE AU 11 MAI
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EVALUATION : 

  • Inciter les patients à ne pas se présenter spontanément au cabinet. En effet, il est impératif de faire une première évaluation (téléphonique, par mail ou par tout autre moyen de communication) des demandes de rendez-vous des patients ;

a. Principaux signes 24,25, 63 : Fièvre (>38°C) ou sensation de fièvre (frissons), toux, difficulté respiratoire, perte soudaine de goût ou d’odorat, diarrhée, céphalées inhabituelles, altération de l’état général (cf. annexe 5)
b. Principaux facteurs de risque 56 : âge > 65 ans, HTA compliquée, maladie respiratoire chronique, diabète non équilibré, femme enceinte (3ème trimestre), insuffisance cardiaque, obésité (IMC > 30), immunodépression congénitale ou acquise (voir liste exhaustive en annexe 5)

  • Cette évaluation vise à classer les patients dans l’un des groupes suivants (annexe 5) :
  • Un contact téléphonique préalable peut permettre d’anticiper les besoins du patient 39 ;
  • Si un rendez-vous est donné au patient : Lui demander de se présenter muni d’un masque grand public 55 ou d’un masque chirurgical (sinon prévoir de lui en fournir un) ; L’informer des modalités spécifiques d’accueil (cf. 3.5)
  • Prévenir les patients qu’en cas d’apparition de symptômes avant le rendez-vous, ils ne doivent pas se présenter au cabinet et doivent vous recontacter.

TESTS : 

Pour le diagnostic COVID, Il faut distinguer deux types de tests :
1- Les tests de diagnostic indirect (tests sérologiques) qui permettent de rechercher la présence d’anticorps spécifiques au SARS-CoV-2 avec :

  • Soit des Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) réalisés en dehors du laboratoire de biologie médicale (LABM) sur liquides biologiques comme le sang total prélevé au niveau capillaire. Les TROD doivent être confirmés par des examens complémentaires afin d’établir un diagnostic ;
  • Soit des tests réalisés en LABM analysés sur matrice complexe (type sérum ou plasma). Parmi ces derniers on retrouve le Test de Diagnostic Rapide (TDR) ainsi que les tests de dépistage sérologiques de type ELISA et dérivés qui sont plus sensibles et plus spécifiques que le TDR.
  • La présence d’anticorps spécifiques au SARS-CoV-2 témoigne du fait que l’individu a été infecté par ce virus dans les semaines ou les mois précédents ;
  • Les tests sérologiques ne sont pas recommandés dans le cadre du diagnostic précoce de l’infection COVID-19 lors de la première semaine suivant l’apparition des symptômes 27 ;
  • Les tests sérologiques ne permettent pas de statuer sur la contagiosité de la personne 27 ;
  • Les tests sérologiques permettent uniquement de déterminer si une personne a produit des anticorps en réponse à une infection par le SARS-CoV-2 27 ;
  • La cinétique de production des anticorps contre le virus est encore aujourd’hui mal caractérisée 27 principalement chez les patients qui auraient été infectés de façon asymptomatique. La durée de protection éventuelle est également mal connue.

2- Les tests de diagnostic direct qui recherchent soit le génome viral soit un antigène viral.

  • La recherche du génome viral (RT-PCR réalisés en laboratoire) est la seule méthode retenue actuellement par l’OMS et la HAS pour établir un diagnostic biologique.
  • Concernant la recherche d’antigène viral, des tests de détection antigénique rapide sur prélèvements salivaires ont été décrits mais leurs performances n’ont pas été suffisamment évaluées à ce jour pour être recommandés.

Qu’il s’agisse des tests sérologiques ou de diagnostic direct, compte tenu de la faible quantité disponible actuellement, de performances non encore suffisamment évaluées ou de pertinence clinique non clairement démontrée, il n’est pas envisageable de réaliser un test de diagnostic systématique à tous les patients avant un rendez-vous au cabinet dentaire.

A ce jour, l’utilisation systématique de tests sérologiques ou de diagnostic direct pour adapter la prise en charge clinique des patients en cabinet dentaire n’est pas recommandée.

ACTES CLINIQUES REALISABLES : 

Dans cette période épidémique, à l’instar d’autres protocoles européens 28-32, certains soins devront être reportés, soit dans le but de protéger les patients à risque, soit afin de ne pas augmenter les risques de contamination des patients et des professionnel.

a. Évaluer le rapport bénéfice/risque entre le soin à réaliser et le risque d’exposition encouru par le patient (décision conjointe et éclairée entre le praticien et le patient) prendre en compte notamment : l’état de santé du patient, le niveau épidémique dans le département, la possibilité ou non de différer le soin concerné
b. Au moins le 8ème jour à partir du début des symptômes en s’assurant d’une absence de fièvre et de dyspnée depuis au moins 48h, si possible attendre 7 jours supplémentaires
c. Au moins le 10ème jour à partir du début des symptômes en s’assurant d’une absence de fièvre et de dyspnée depuis au moins 48h, si possible attendre 14 jours supplémentaires

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