Ces dernières années le marché de l’épuration de l’air intérieur se développe avec la commercialisation d’équipements revendiquant des propriétés d’épuration très élevées. Des promesses pas toujours à la hauteur des attentes. Il est nécessaire en préambule de dissocier 2 types d’environnements, le grand public cible d’une proposition commerciale mettant en avant la dépollution de l’air urbain, l’amélioration de la qualité de vie, le bien-être, et le monde professionnel et industriel à la recherche d’une dépollution physique, chimique et bactériologique de l’air. Malheureusement, trop souvent ce sont les appareils destinés aux premiers qui nous sont proposés pour les effets promis aux seconds. Sur la base du rapport de l’ANSES https://www.anses.fr/fr/system/files/AIR2012SA0236Ra.pdf qui fait une revue de littérature des différentes technologies, certaines limites ou inconvenants sont mises en avant, ils sont à relativiser car le plus souvent les mesures sont pratiquées en sortie directe d’appareil et non en environnement d’utilisation normale. Ce point de détail fait par exemple ressortir des catalyses incomplètes qui sont complétées aux cycles suivants et n’ont donc plus la même valeur en environnement.
MES CONSEILS
- Aérer le cabinet après chaque patient
- Réduire la nébulisation en réduisant la quantité d’eau aux instruments rotatifs
- Travailler sous digue
- Travailler à 4 mains
- Travailler en aspirant au plus près de la tête des instruments rotatifs
- Ne plus faire rincer les patients
- Dégager et protéger les surfaces
DR SYLVAIN MARESCHI
DENTISTE CONSEIL PROMODENTAIRE
SYNTHÈSE DES LIMITES DES PRINCIPALES TECHNIQUES D'EPURATION
