Le piégeage, la destruction et la désinfection, chaque étape fait appel à des technologies différentes et souvent complémentaires que les fabricants n’hésitent pas à mélanger avec plus ou moins de réussite.
I/ LE PIEGEAGE :
PAR FILTRATION : en règle générale confiée à des préfiltres et des filtres de type HEPA qui filtrent à eux seuls 99,95 % des composés de 0,3 μm. Les filtres font l’objet de la Norme EN 772 2012.
MON CONSEIL
Veillez à changer le filtre HEPA régulièrement en effet si avec le temps il s’encrasse et filtre plus, la perte de charge diminue son rendement.
PAR IONISATION :
- Ionisation simple : Génère des ions négatifs rejetés dans l’environnement qui vont se déposer sur les surfaces qui elles sont chargées positivement. (à éviter car on ne connaît pas l’effet des ionssur l’homme).
- Ionisation précipitative : les particules sont ionisées et chargées négativement puis ensuite captées par une électrode chargée elle positivement.
MON CONSEIL :
Si vous optez pour un appareil à ionisation simple, assurez-vous que celle-ci soit débrayable, pour ne la mettre en fonction que lorsque les locaux sont inoccupés ou que les ions - soient capturés.
II/ LA DESTRUCTION
Par ozonation : La molécule d’Ozone possède un fort pouvoir oxydant, elle est très active et instable. Cette technique n’est pas praticable dans des locaux occupés.
Par plasma : Permet la génèse d’espèces actives comme des radicaux libres capables de décomposer par oxydation cerains polluants présents dans l’air.
Par filtration biologique : Réservée à l’industrie lourde c’est la conception de filtre biologique sur mesure en fonction de polluants à capter.
Par photocalatalyse : Une réaction de catalyse hétérogène ou le catalyseur (en général du TiO2 est activé par un rayon lumineux de forte énergie qui génère des radicaux libres à fort pouvoir oxydant.
III/LA DÉSINFECTION PHOTOCHIMIQUE
L'ozonation La désinfection par l’ozone n’est pas ou peu praticable dans des cabinets dentaires au regard de l’organisation des soins et de la circulation des personnes.
Les UV-C ont une longueur d’onde proche des 253,7 nm provoquent une photolyse directe et une oxydation chimique. Les UV-C fragmentent les COV et ont une action germicide localisée sur les molécules d’ADN et d’ARN en bloquant la réplication du matériel génétique. Toutes ces technologies peuvent s’utiliser de façon séparée ou combinées